À Goma, les personnes déplacées se retrouvent aujourd’hui dans une situation similaire à celle qu’ils avaient initialement fuie : ils sont dans l’insécurité la plus totale et n'ont plus aucune échappatoire.
De graves violations du droit international sont commises contre des femmes et des enfants dans des situations de conflit armé, telles que des meurtres, des mutilations, des actes de violence sexuelle, des enlèvements et des déplacements forcés.
Des enfants et des jeunes sont recrutés pour augmenter leurs troupes. La prolifération des armes est un ingrédient mortel pour notre peuple.
Nous avons besoin d’une stabilité sociale qui nous donne la sécurité de vivre. Il est important en ce moment d’ouvrir un couloir qui garantisse l’aide humanitaire et avec elle les soins de santé. Ce sont des droits internationaux qui ne sont pas respectés.
Nous appelons la communauté internationale, toutes les organisations mondiales et les peuples du monde à ce que cette guerre au Congo ne puisse pas être autorisée, elle doit cesser.
Nous rappelons à toutes les parties belligérantes qu'en temps de conflit, elles sont tenues de respecter le droit international humanitaire et toutes les protections accordées aux civils, aux établissements de santé, aux patients et au personnel médical.
Se/cellule de communication WAOH -RDC
